Comment j’ai failli faire un fiasco culinaire

Y a des pays où on se dit que ça va être facile de voyager puisqu’on parle la même langue. Genre la Belgique ou le Québec.
Asterix Depuis quelques semaines on suit avec assiduité quelques blogs de cuisine québécois. On est particulièrement fan du blog 3 fois par jour tenu par Marilou et Alexandre et cet été on a essayé plein de leurs recettes. Notre seul problème a été qu’au Québec, comme chez les Américains, on compte en cups ! Et nous on avait une super balance qui fait très bien les grammes, les kilos… mais pas les cups. On a essayé le verre gradué qui nous a donné des centilitres, des grammes mais toujours pas de cup ! Ensuite on a pris une tasse et on a décrêté que ce serait notre mesure « cup » à nous. On a fait plein de calculs très compliqués, genre maintenant on connaît notre poids en pounds et notre taille en pieds ! Et finalement, on a missionné un pote en vacances à Montréal pour nous rapporter l’objet de nos rêves: une vraie cup québécoise, et aussi une cuillère à thé, parce qu’en Amérique du Nord, on ne compte pas en cuillère à café et en cuillère à soupe mais en cuillère à thé.
cuptbs
Tout ça nous a déjà donné du fil à retordre, mais là où ça s’est vraiment corsé, c’est quand on a lu la recette de la chaudrée de maïs avec les restes de l’épluchette de blé dinde. J’avoue qu’on a pris notre temps pour décrypter tout ça. On est à peu près paré maintenant et on essaiera sûrement ça cet hiver.
Mais sérieusement, on devrait penser à un petit lexique, parce qu’on a frôlé la catastrophe culinaire quand on a voulu faire les muffins aux bleuets. Nous on voulait aller dans les magasins indiens, on s’était dit qu’ils vendaient bien des roses séchées à faire en infusion, alors pourquoi pas des bleuets! Petite parenthèse pour les Québécois qui lisent notre blog. Pour nous, des bleuets ce sont de jolies petites fleurs bleues… Heureusement qu’on s’en est rendu compte à temps ! Bleuet = Blueberry = Myrtille ! Des muffins aux myrtilles c’est déjà beaucoup moins bizarre.
Faut dire, pas besoin de traverser l’océan pour ne pas se comprendre. J’ai vécu un grand moment de solitude un jour sur une plage quand une copine Belge m’a dit: « passe-moi mon paréo, mon essui est cru… » ce qui voulait dire que sa serviette était trempée !
Très sérieusement, j’ai cherché un cours de québécois à Paris et ça n’existe pas ! Pourtant je suis certaine que ça vaudrait le coup. En tous cas moi je suis preneuse ! J’adorerais adapter mon français à chaque région francophone du globe !

En attendant, histoire de se familiariser avec le parler québécois, voilà mes blogs de cuisine préférés outre-Atlantique, s’il-vous-plaît envoyez-moi vos préférés à vous:

Trois fois par jour

Vert et Fruité

L’éphémère quotidienneté des repas et autres trucs de magie

Callie